Les maladies des rosiers installées dans les jardins d’ornement figurent parmi les principales préoccupations des jardiniers. Les plus fréquemment rencontrées sont :
Les ravageurs, ennemis du rosier, figurent quant à eux parmi les préoccupations principales des jardiniers. Les plus fréquents sont :
Il s’observe sur les tiges et les feuilles. Il s’agit d’une maladie fongique du rosier qui reconnaissable par une pulvérulence blanchâtre causée par le mycélium du champignon. Les feuilles atteintes ne se développent que partiellement. Le limbe est légèrement crispé. L’oïdium du rosier est dû au champignon du nom de Sphaerotheca pannosa. Le développement de la maladie est très rapide quand les températures sont entre 20° et 30°. Le mycélium persiste tout l’hiver à la base des épines, au niveau des bourgeons ainsi qu’à la surface des rameaux.
Pour prévenir de toute attaque d’oïdium il faut privilégier les variétés peu sensibles. Voici une liste non exhaustive de rosiers résistants:
Si vous observez une attaque :
Il s’agit d’une des maladies des rosiers les plus fréquemment visible sur les feuilles. La maladie des tâches noires du rosier provoque d’importantes pertes de feuilles et ce dès le mois de juillet. Les tâches sont plus ou moins arrondies, violacées à brun noirâtre, pouvant atteindre 1 cm de diamètre. Parfois on peut observer une auréole jaunâtre, allant jusqu’à un jaunissement généralisé de la feuille. Cette maladie du rosier est dû au champignon Marssonina rosae. Ses attaques sont favorisées par une humidité forte. Les feuilles chutent de manière précoce et la plante s’affaiblit.
Si vous rencontrez ces symptômes sur vos rosiez, détruisez les feuilles tombées au sol en hiver. En lutte préventive
La chlorose ferrique se reconnait par un jaunissement précoce et progressif des feuilles qui se dessèchent. Cette maladie du rosier sévit en sol calcaire et peut être dû chez le rosier à un porte-greffe non adapté. La chlorose ferrique résulte d’un blocage d’éléments nutritif du sol, lié à un excès de calcaire. Les carences nutritives provoqués par ce blocage sont un manque d’azote, de potassium, magnésium, manganèse, zinc.
Pour lutter contre la chlorose:
La rouille du rosier est reconnaissable par la présence de pustules, orangées (urédospores) puis brun-noir (téleutospores) à la face inférieure du limbe. Ces pustules ressemblent à de petites tâches anguleuses jaune au niveau de la face supérieure. La Rouille du rosier est dû à un champignon, le Phragmidium disciflorum. Les pustules sont également visibles su les pousses, les tiges, ainsi que sur les boutons floraux de certaines variétés.
Tout comme pour L’oïdium, pour éviter une attaque de Rouille il faut utiliser des variétés peu sensibles. Il faut pulvériser en lutte préventive tous les 10 à 15 jours des fongicides.
Le Mildiou est reconnaissable par les tâches brun clair, desséchées, nettement cernées de pourpre à la face supérieur des feuilles. les tâches sont dans la plupart du temps limitées par les nervures. Un léger feutrage blanc tapisse la face inférieure des fleurs. Quand l’attaque est grave, les folioles se flétrissent, les feuilles chutent brutalement et des crevasses peuvent apparaissent le long des tiges.
Le mildiou du rosier est dû à un champignon du nom de Peronospora sparsa. La maladie sévit de manière assez irrégulière mais elle est susceptible de causer de gros dégâts, en particulier sur les rosiers sous serre et parfois en plain air. Le mildiou se développe dans une atmosphère très humide et des températures entre 10 et 20 degrés.
Pour éviter le développement du Mildiou il faut:
Contrairement aux acariens et aux thrips (nous aurons l’occasion) qui vident les cellules végétales, les pucerons sucent la sève. De nombreux auxiliaires les régulent naturellement. Cependant, en cas de forte invasions, les jardiniers que nous sommes n’ont pas d’autre choix que d’intervenir.
Une présence de colonie de pucerons verdâtres, parfois rougeâtres s’observe sur les jeunes pousses. Les pucerons évoluent également sur la face inférieure des feuilles ainsi que sur les boutons floraux. Les pucerons affaiblissent la plante hôte. Ils provoquent le jaunissement des feuilles et leur déformation. Le puceron secrète un miellat poisseux, siège de la fumagine. Il peut également provoquer des maladies bactériennes ou virales.
Il existe plusieurs solutions pour lutter naturellement contre les pucerons. En voici quelques unes:
Beaucoup d’insectes génèrent des larves défoliatrices. Ces dernières sont voraces et sévissent en général au printemps. Les larves d’insectes qui s’attaquent le plus fréquemment aux rosiers sont les noctuelles, bombyx ou encore les larves de tenthrèdes. Ces dernières sont également appelées mouches à scie ». les femelles pondent leurs œufs dans les feuilles ou les tiges.
Les larves de tenthrèdes se tiennent la plus part du temps à cheval sur le rebord de la feuille, contrairement aux chenilles qui dévorent à plat. Vous l’aurez compris, en termes de lutte contre les attaques, j’exclus toute solution chimique pouvant être néfaste pour les insectes. La plupart du temps je surveille les attaques en laissant dans un premier temps agir les ennemis naturels des larves d’insectes. Parmi eux il y’a les oiseaux ainsi que les punaises prédatrices.
Aucun commentaire