Le respect des règles de culture essentielles dès la plantation permet de limiter les soins par la suite. Cette règle est particulièrement valable pour la vigne car elle est sujette à de nombreuses attaques de maladies cryptogamiques dont l’oïdium et le mildiou de la vigne. Selon l’Association de Coordination Techniques Agricoles, ces maladies sont particulièrement prédominantes selon les régions viticoles. Pour exemple les attaques du Black-rot ou mildiou de la vigne sont plus nombreuses dans la région Ouest. L’oïdium quant à lui se localise dans le Sud-est. La pourriture grise et le Rougeot parasitaire quant à eux sont prédominants en Champagne.
Cet article est consacré aux attaques d’oïdium et de mildiou sur la vigne. Ces deux maladies, si elles ne son pas traitées, peuvent faire des dégâts considérables sur un pied voire une plantation de vigne.
Le Mildiou, causé par Plasmopara viticola, est une maladie majeure de la vigne originaire d’Amérique du Nord. Il se caractérise par la présence, sur la face supérieure de la feuille, de formes décolorées teintées de jaune. Il se distingue également par la présence d’un duvet blanc que l’on peut voir sur la face inférieure des feuilles, des tiges et des grappes, surtout en période de forte humidité.
A noter cependant que les symptômes que l’on observe sur les feuilles varient selon leur âge :·
L’oïdium, tout comme le mildiou de la vigne est une maladie cryptogamique due à un champignon microscopique, l’ Erysiphe necator ou Uncinula necator. Ce dernier se développe à la surface des organes verts de la vigne. Le champignon se conserve d’une année à l’autre, souvent entre les écailles des bourgeons. Il peut aussi apparaître sur la face inférieure des feuilles. Enfin, mais c’est plus rare, le champignon de l’oïdium peut se développer sur les sarments (rameaux verts que la vigne pousse chaque année). Au printemps, le champignon enfermé dan les bourgeons se développe en particulier sur les cépages sensibles à la maladie.
Quand les conditions sont réunies, un feutrage et une poussière blanchâtre recouvrent la face contaminée.
Sur les feuilles, des tâches diffuses de poussières blanchâtres apparaissent. La décoloration est moins prononcée que dans le cas du Mildiou. A la surface inférieure apparaît un feutrage grisâtre.
Sur les sarments le même revêtement poussiéreux grisâtre se développe.
Sur les grappes la fine poussière grisâtre que l’on observe peut provoquer des nécroses noires. La croissance des parties atteintes est arrêtée tandis que la partie du grain sain continue de croître. Ceci a pour conséquence l’éclatement des baies, laissant ainsi apparaître les pépins. Les lésions ainsi faites sont favorables à la pénétration de la pourriture grise ce qui compromet la récolte.
Les mesures décrites ci-dessous sont celles préconisées par l’ACTA (lien http://www.acta.asso.fr/)
La lutte contre l’oïdium, tout comme le mildiou de la vigne d’ailleurs, est prioritairement préventive. L’installation discrète de la maladie nécessite une lutte précoce sans relâche. La maladie se conserve principalement à l’intérieur des bourgeons. Il faut donc traiter précocement peu de temps après le débourrement (le moment où les bourgeons commencent à se développer)
En savoir plus: http://www.vin-vigne.com/lexique/definition-debourrement.html#ixzz6jqa67tk6
Et aussi selon le degré de sensibilité des cépages à la maladie et aussi suivant la région.
Les produits organiques sont les plus efficaces. Le souffre donne souvent de bons résultats, notamment en poudrage et en mouillage micronisé par pulvérisation pneumatique. Les produits organiques sont préférables pour les derniers traitements dans les vignobles.
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